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OFFRE D'EMPLOI
"Coordinateur·trice terrain – RCA"



Information clé

Pays : RCA - poste basé à Birao en Vakaga avec des déplacements possibles dans la province et à Bangui

Durée : contrat de 9 mois (renouvelable)

Prise de poste : dès que possible

Conditions : Contrat salarié, salaire mensuel brut de 2 729 € à 3 244 €, per diem mensuel 606 €, prise en charge d’une couverture médicale à 100% + assurance rapatriement + prévoyance, prise en charge du logement et du transport international et local dans le cadre de la mission, repos tous les 3 mois.

Ce poste n'est pas ouvert à un départ en famille

TGH fait le choix d’une politique de rémunération volontairement simple et transparente, accessible sur notre site www.trianglegh.org .
Les niveaux de salaires annoncés dans nos offres de poste sont ainsi fixés dans le cadre de la grille de salaire et ne sont pas ouverts à la négociation.

Plus d'information sur www.trianglegh.org , rubrique "Recrutement".

TGH se réserve le droit de mettre fin au processus de recrutement dès qu’un candidat est positionné

Présentation de TGH

"Acteur d'une solidarité durable et partagée"

Créée en 1994, TGH, association française de solidarité internationale basée à Lyon, élabore et met en œuvre des programmes d'urgence, de réhabilitation et de développement dans les domaines de l'eau, de l'hygiène et de l'assainissement, de la sécurité alimentaire et du développement rural, du socio-éducatif et du psychosocial. TGH travaille actuellement dans 10 pays d’Afrique, d’Europe et d’Asie.

Contexte

Considérée comme l’un des pays les plus pauvres au monde, la République centrafricaine (RCA) connait une crise humanitaire depuis de longues années. Cette situation est en partie la cause, mais aussi la conséquence de la faiblesse de l’Etat et de l’instabilité politique chronique, souvent à base ethnique, qui secouent régulièrement le pays. Depuis mars 2013, les changements de régimes qui se sont succédé ont contribué à une escalade des violences intercommunautaires, multipliant les violations des droits de l'homme, les déplacements massifs de population, (estimé à 326 000 en septembre 2023) la destruction de biens et la perte des moyens de subsistance pour la population. A cet égard, le Comité permanent inter-organisations hisse la crise centrafricaine au niveau 3 de l’urgence humanitaire, ce dernier étant le plus élevé.
Il est estimé qu’à fin 2023, 2,8 millions de personnes sont en besoin d’assistance humanitaire en RCA, soit 46% de la population centrafricaine. 1,3 millions d’entre elles ont moins de 17 ans. Les secteurs prioritaires sont les soins ceux de l'EHA, de la protection, de la santé et de la sécurité alimentaire. Malgré une situation globale considérée comme en voie de stabilisation, les affrontements réguliers rendent difficile l’accès aux populations dans le besoin et donc le travail des organisations humanitaires. La situation politique et les mouvements des groupes armés en province réclament un monitoring permanent.

Deux ans après que les Forces armées centrafricaines (FACA) et les Autres personnels de sécurité (APS) aient mené des opérations militaires contre des éléments des groupes armés, ces derniers ont été forcés de quitter les grandes villes pour les zones rurales et les pays voisins (Tchad et Soudan), trois nouveaux foyers de tensions à risques réels en 2023, affectant directement les populations dans le nord-ouest, le nord-est et le sud-est ont vu le jour.
Au nord-est, deux principales dynamiques ont influencé le contexte sécuritaire en 2023, notamment la guerre soudanaise et les affrontements entre les FACA et des groupes armés. Dans la préfecture de la Vakaga, les affrontements entre les éléments d’un groupe armé et les FACA à la fin janvier à Gordil, et à la mi-février à Sikikedé ont causé de nombreuses pertes en vies humaines, y compris au sein des APS. Cette situation n’est pas sans conséquence sur la réponse humanitaire et l’accès aux populations dans le besoin. La présence croissante des combattants des groupes armés dans la Vakaga fait suite à la décision de septembre 2022, par laquelle le ministère des mines interdisait aux prospecteurs locaux de travailler sur les sites de production d'or des préfectures de la Vakaga et de Bamingui-Bangoran, où les groupes armés généraient auparavant d'importants revenus à travers des taxes qui étaient imposées aux mineurs artisanaux. La concurrence pour l’accès aux ressources naturelles reste un facteur de conflit en RCA au-delà de la zone du nord-est.

Présentation de la mission

TGH a débuté son intervention en RCA en 2007 pour soutenir les populations vulnérables de la préfecture de la Vakaga. Aujourd’hui, l’association intervient en Vakaga dans les secteurs de la sécurité alimentaire, de l’Eau, Hygiène, Assainissement (EHA) et de l’éducation. TGH reste ainsi l’une des principales organisations humanitaires internationales présentes de manière continue dans cette région marginalisée et excentrée. Les projets qu’elle met en œuvre dans la préfecture sont notamment financés par l’AFD, le Fonds Humanitaire pour la RCA (FH RCA) et depuis 2023 l’Unicef.
A Bangui, où le phénomène des enfants des rues connait une progression alarmante, les services de l’antenne mobile mis en place depuis 2014 par TGH garantissent aux enfants un accès à des services socio-éducatifs et médicaux de base et participent au processus de réunification familiale et de placement en famille d’accueil. Dans ce domaine TGH travaille en étroite collaboration avec les acteurs de la protection de l’Enfant et l’association locale La Fondation Voix du Cœur. Ce programme est financé par l’AFD et le CDCS. A Bangui mais aussi à Berberati, TGH intervient avec un financement AFD en consortium avec Mercy Corps dans le secteur de la Formation Professionnelle. De 2011 à 2021, TGH était présente dans la Ouaka avec une base opérationnelle à Bambari sur des activités EHA et sécurité alimentaire.
La mission est financée à hauteur d’environ 3,5 millions d’euros. L’équipe actuelle est composée de 18 expatriés et d’environ 130 personnels nationaux, répartis sur les différentes bases opérationnelles (Bangui et Birao).

Poste

La ville de Birao préfecture de la Vakaga est située à 1000 kms au nord-est de Bangui et abrite depuis 2007 une des bases opérationnelles de TGH en RCA. Trois projets sont actuellement en cours. Le premier porte sur une action multisectorielle et multi annuelle en consortium avec PUI, dont TGH est l’organisation lead.
Le second vient en réponse à la crise des réfugiés soudanais avec des interventions EHA et de protection sur le site de Korsi (environ 2 000 réfugiés à Birao) et sur les axes prioritaires de la Vakaga.
Le troisième est un projet d’éducation en urgence sur les axes afin d’apporter une réponse qui permet aux enfants d’accéder à une éducation inclusive, équitable et de qualité, dans un environnement d’apprentissage à la fois physiquement et psychologiquement sûr et protecteur.

Le/la Coordinateur·trice terrain assure la supervision et la coordination des opérations mises en œuvre dans la région de Birao, la sécurité des équipes, les relations avec les autorités civiles et militaires et les autres acteurs humanitaires, ainsi que le bon fonctionnement général de la base de Birao. 

Il/elle travaille sous la responsabilité du Directeur Pays et en lien avec les Coordinateurs de chaque départements (programme, logistique, finance/RH), basés à Bangui. Il/elle supervise directement l'équipe expatriée basée à Birao (composée de 7 personnes). Le lien fonctionnel avec les Responsables de projet basés à Birao (x 4) est assuré par l’Adjoint Directeur Pays aux Programmes depuis Bangui qui effectue des missions de supervision régulières sur la base et assure la coordination programmatique et une partie des relations techniques avec les bailleurs.

Le/la Coordinateur·trice assume les responsabilités suivantes :

Coordination et suivi des programmes

Gestion de la sécurité

Gestion de l’équipe

Gestion de la base

Représentation de l’association

Définition et mise en œuvre de la stratégie d’intervention

Ces responsabilités pourront être revues en fonction des évolutions des besoins sur le terrain

Conditions de sécurité, de travail, et de vie

Le contexte sécuritaire impose le respect de règles de sécurité (couvre-feu, suivi des mouvements, etc.). Les déplacements sur le terrain, en dehors des villes principales, sont possibles mais nécessitent une analyse préalable. Les déplacements en ville ne sont en général pas sujets à restriction, sauf tension. TGH est un acteur humanitaire connu et apprécié dans la zone.

A Birao, TGH dispose d’une concession bureau-base de vie sécurisée où chaque expatrié a sa chambre. L’électricité est fournie par un générateur qui ne fonctionne que quelques heures par jour ; la connexion internet est dépendante du fonctionnement du générateur.

Un retour régulier sur Bangui permet aux expatriés de se reposer et de profiter de certains loisirs disponibles à Bangui.

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