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REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

Intégration des enfants déplacés à Bambari
dans le système d'éducation formelle

DOMAINE D'EXPERTISE

Eau, hygiène et assainissement

Eau, hygiène et assainissement

FINANCEMENT

Logo UNICEF

BENEFICIAIRES

1 897
enfants

Du 01/08/2018 au 30/11/2018

4
mois

BUDGET GLOBAL

502 688,21
euros

En mars 2018, les conditions sécuritaires dans la préfecture de la Ouaka se sont détériorées, des épisodes violents à Tagbara, Séko et Alindao ont entraîné des mouvements de population vers les sites Bambari et ses alentours. Depuis mars 2018, la Commission de Mouvement de Population (CMP) a recensé 37 000 nouvelles personnes déplacées dans la Ouaka, faisant de la préfecture le premier lieu d'accueil du pays.

Le Plan de Réponse Humanitaire pour la période 2017-2019 classe la Ouaka comme zone prioritaire pour l'aide humanitaire d'urgence (zone 1). Cette situation affecte lourdement les conditions de vie des personnes déplacées et des populations hôtes, qui dépendent de l'aide humanitaire pour subvenir à leurs besoins de base.

Le système éducatif de la Ouaka souffrait déjà avant la crise militaro-politique de 2013 de faiblesses structurelles : un faible pourcentage de professeurs diplômés en poste (25% seulement du personnel enseignant dans la préfecture), beaucoup d'entre eux ayant fui la région de Bambari suite aux violences répétées et au non-paiement de leurs salaires. L'Académie du centre-est compte 172 enseignants titulaires pour 580 maîtres-parents (évaluation TGH, septembre/novembre 2017).

Célébration de la rentrée, novembre 2018, Bambari

Célébration de la rentrée, novembre 2018, Bambari

Les mouvements de population exercent une forte pression sur le système éducatif formel, qui ne parvient pas à absorber le le flux important de nouveaux arrivants. 8 216 enfants déplacés ont été exclus de toute forme d'éducation, formelle ou informelle (soit 65% de la population d'enfants déplacés). Les classes surchargées (jusqu'à 120 élèves par classe) affectent la qualité de l'apprentissage, et les dommages matériels subis par les écoles n'offrent pas un environnement d'apprentissage sain et sécurisé permettant un enseignement de qualité.

Les capacités matérielles et humaines des écoles existantes doivent être renforcées, afin de promouvoir un environnement éducatif sûr, de qualité et protecteur pour les enfants des communautés hôtes et déplacées.
TGH intervient à la fois dans le domaine des ressources humaines et de l'amélioration des infrastructures scolaires. Ce programme comprend la réhabilitation de l'École Communautaire de la Paix, la formation de 12 enseignants au soutien psychosocial notamment, et la fourniture de kits éducatifs. 1 897 élèves recevront également des kits scolaires.
TGH organise également des campagnes de sensibilisation en faveur de l'accès à l'école des jeunes filles.

Pour assurer la réussite et la pérennité de ses interventions, TGH travaille en étroite collaboration avec les autorités nationales et locales compétentes dans le domaine de l'éducation. Les préfets, sous-préfets, maires, chefs de quartiers, chefs de blocs ainsi que l'Inspection de l'Académie de Bambari sont systématiquement consultés et informés lors de l'élaboration et de la mise en œuvre des actions.