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OFFRE D'EMPLOI
"Responsable de projet Protection - RCA"



Information clé

Pays : RCA - poste basé à Bangui

Durée : 12 mois, à partir d’octobre/novembre 2024 (sous réserve de financement)

Conditions : Contrat salarié (CDDU), salaire mensuel brut de 1957 € à 2678 € selon expérience, per diem mensuel 606 €, prise en charge d'une couverture médicale à 100% + assurance rapatriement + prévoyance, prise en charge du logement et du transport international et local dans le cadre de la mission, repos tous les 3 mois.

Départ en famille non autorisé.

TGH fait le choix d’une politique de rémunération volontairement simple et transparente, accessible sur notre site www.trianglegh.org .
Les niveaux de salaires annoncés dans nos offres de poste sont ainsi fixés dans le cadre de la grille de salaire et ne sont pas ouverts à la négociation.

Plus d'information sur www.trianglegh.org , rubrique "Recrutement".

TGH se réserve le droit de mettre fin au processus de recrutement dès qu’un candidat est positionné

Présentation de TGH

"Acteur d'une solidarité durable et partagée"

Créée en 1994, TGH, association française de solidarité internationale basée à Lyon, élabore et met en œuvre des programmes d'urgence, de réhabilitation et de développement dans les domaines de l'eau, de l'hygiène et de l'assainissement, du génie civil, de la sécurité alimentaire et du développement rural, du socio-éducatif et du psychosocial. TGH travaille actuellement dans 11 pays d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient.

Contexte

Considérée comme l’un des pays les plus pauvres au monde (188ème rang sur 191 pays selon l'Indice de développement humain du PNUD), la République centrafricaine (RCA) connait une crise humanitaire chronique. En 2024, ont été identifiées 2,8 millions de personnes dans le besoin d’aide humanitaire en RCA, soit 46% de la population centrafricaine. Plus de huit personnes sur dix sont vulnérables à la pauvreté, dont 68,8 % en situation de pauvreté chronique et 10,1 % de non-pauvres vulnérables à la pauvreté.». Les secteurs  prioritaires sont l'EHA, la protection, la santé et la sécurité alimentaire.

Alors que la capitale Bangui est sécurisée, le pays demeure dans un état d’instabilité, avec la présence de forces armées qui réduisent l’accès humanitaire, notamment dans les zones d’intervention de TGH (Vakaga). De plus, depuis avril 2023, le nord du pays subit les mouvements de populations liés à la crise soudanaise. Les affrontements entre des membres de l'armée soudanaise et des milices paramilitaires (RSF) provoquent jour après jour un afflux de réfugiés dans la zone frontalière Soudan / RCA. La préfecture de la Vakaga accueille aujourd’hui plus de 14 000 réfugiés, déstabilisant la Sécurité Alimentaire, décuplant les risques épidémiologiques dans la zone, et accentuant la fragilité économique d’une région déjà en état de grande vulnérabilité. 

Présentation de la mission

TGH a débuté son action en RCA en 2007 pour soutenir les réfugiés du Darfour, dans la préfecture de la Vakaga. Dans cette région du nord-est de la RCA, TGH met en œuvre des projets multisectoriels de développement et d’urgence (camp d’Am-Dafock de Birao) pour répondre aux besoins des populations déplacées, retournées et/ou réfugiées, dans les secteurs EHA, protection, Education et Sécurité Alimentaire

A Bangui, TGH intervient depuis 2014 en faveur des Enfants des Rues et mineurs incarcérés, via la mise en place d’antennes mobiles et de permanences pour apporter aux enfants les plus vulnérables un accès à des services socio-éducatifs et médicaux de base ; et participe au processus de réunification familiale et de placement en famille d’accueil, au côté du Ministère de tutelle. TGH met également en œuvre un projet de formation et d’insertion professionnelle à Bangui et dans la préfecture de Mambere-Kadei.

L’équipe actuelle est composée de 17 personnels expatriés et d’environ 130 personnels nationaux, répartis entre la coordination et la base opérationnelle (Bangui, Birao).

Projet

Depuis 2011, TGH est la seule ONG Internationale travaillant sur la question des enfants des rues à Bangui. Ces derniers, ne sont pas accompagnés, parfois en rupture familiale en raison des violences dont ils sont victimes ou dans la rue par nécessité économique. La situation économique et politique en RCA ne permettant pas le développement de services publics suffisamment capables de s'occuper d'eux, les enfants marginalisés sont exposés à de nombreux risques. Ils sont particulièrement vulnérables aux abus commis par leurs pairs ou par des adultes profitant de leur situation (viol, exploitation économique, réseaux de prostitution, etc.). En outre, la consommation de drogue et la prostitution sont des pratiques répandues qui les exposent à un risque élevé d'infection par le VIH et d'autres MST.

TGH travaille avec les enfants des rues de Bangui en utilisant une unité mobile qui effectue des maraudes dans différents lieux où ces enfants se rassemblent. Les maraudes permettent d’identifier les enfants, de construire une relation de confiance avec eux à travers des activités récréatives et de leur donner accès à des services de soins. Des sessions de sensibilisations sur différentes thématiques sont également menées (droits de l’enfant, drogues, PEAS, VBG…). Par la suite, ceux qui souhaitent quitter la rue sont hébergés temporairement dans l’un des centres du partenaire local (Fondation Voix du Cœur (FVC)) ou dans des familles d’accueil, puis réunis avec leur famille dès que possible et inscrits à l'école ou à une formation professionnelle. Dans le cadre de ces projets et au fil des années, TGH toujours travaillé avec les mineurs incarcérés dans la prison de Ngaragba (Bangui) depuis octobre 2019. TGH s'y rend pour mener des activités récréatives et éducatives mais aussi pour distribuer des NFI et accompagner ces jeunes à leur sortie de prison.

Avec un nouveau financement du CDCS, TGH a étendu son champ d’action à l’assistance aux jeunes hommes et femmes en détention dans les maisons d’arrêt de Bimbo et de Ngaragba. En effet, de nombreux cas de violations du droit à la liberté et à la sûreté de la personne et du droit pour les personnes privées de liberté d'être traitées avec humanité et dans le respect de leur dignité, ont été observés. Dans ce contexte, TGH va mettre en œuvre un projet: Protection, Droit et Faire-Valoir : Soutien aux synergies locales de prise en charge des détenus et de prévention de la récidive à Bangui avec l’appui du CDCS sur 18 mois.

Les activités prévues sont les suivantes :

De nouvelles activités pourront être ajoutées selon les financements.

Poste

Le Chef de Projet sera responsable de garantir la correcte mise en œuvre du projet ainsi que la gestion administrative, logistique et des ressources humaines, dans le respect des engagements pris avec les bénéficiaires et le bailleur des fonds. Il collabore étroitement avec les autres départements supports.

Situation dans l’organigramme : Le Responsable de projet est placé sous la responsabilité de l’Adjoint Directeur Pays aux programmes (ADP-P) et travaille en collaboration avec le Responsable de la Cellule Technique Protection / Education basé au siège. Il supervise l'équipe dédiée au projet.

Le Responsable de projet Protection assume les responsabilités suivantes :

Gestion du projet

Appui au partenaire :

Gestion logistique et administrative

Gestion d'équipe

Reporting

Participation à la coordination de la mission

Représentation et coordination externe

Sécurité

Cette liste de responsabilités pourrait être modifiée en fonction des besoins sur le terrain.

Conditions de sécurité, de travail, et de vie

Le contexte sécuritaire impose le strict respect des règles de sécurité (couvre-feu, suivi des mouvements, etc.) mises en place par le Coordinateur Terrain et régulièrement révisées selon l’évolution du contexte. Les déplacements sur le terrain en dehors des villes principales ne sont actuellement possibles qu’avec des véhicules de location et après validation du Directeur Pays. TGH est un acteur humanitaire connu et apprécié dans la zone.
A Birao, TGH dispose d’une concession sécurisée sur une parcelle de 3 600m² comprenant 2 maisons, des bureaux, des entrepôts et un forage. L’adduction en eau est assurée par un forage et l’électricité par un générateur. Une connexion wifi est disponible.
Dans ce contexte les expatriés de Birao ont la possibilité de passer toutes les 6 semaines quelques jours à Bangui.
A Bangui, les expatriés disposent de chambres individuelles dans trois maisons partagées, dont deux situées sur la concession où se trouve également le bureau. Une connexion wifi est disponible dans toutes les maisons et au bureau.

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